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173:
Ivy se sentait assommée. Que s'était-il passé ? Elle n'avait aucun souvenir de la veille. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle avait mal à chaque muscle de son corps. Elle essaya de se lever mais remarqua qu'elle était attachée à une chaîne. Elle fronça les sourcils, essayant de rassembler les morceaux manquant dans sa mémoire. La dernière chose dont elle se souvenait c'était que Valentin l'avait mordu et que Ruben l'avait ramené chez lui. D'ailleurs en parlant de ce dernier, Ivy remarqua à l'instant sa présence. Sans qu'elle sache pourquoi, elle sentit une vague de colère déferler en elle à sa vue.
- C'est quoi ce bordel ? Grogna-t-elle
- Tu es une louve garou Ivy, dit Ruben de but en blanc.
Cette annonce fit l'effet d'un choc à Ivy. Quelque part, elle s'en doutait mais elle espérait vraiment que tout cela ne soit qu'une impression.
- Putain, dit-elle en se mettant en boule. Elle inspira un grand coup, elle avait envie de pleurer mais, il était hors de question de le faire. Elle devait montrer qu'elle restait forte.
- Les chaines. Dis-moi l'état de tes chevilles, dit Ruben sans rien dire de plus.
Ivy regarda ses chevilles, celle-ci étant en sang du aux brulures faites par l'acier.
- Tu peux le voir par toi-même…
Ruben entra dans la cage sans même toucher à la poignée et posa ses mains sur les chevilles d'Ivy. Une lueur blanchâtre les illumina avant de se communiquer aux chevilles d'Ivy les soulageant.
- Merci, dit Ivy avec un soupir.
Ruben la regarda, une expression assez froide sur le visage.
- Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Tu ne te souviens de rien sur la soirée d'hier ?
- Non...
- Eden, dit-il simplement.
- Quoi ?
- Tu ferais mieux d'aller lui parler. Tu l'as énormément blessée, dit-il en se relevant et sortant dans la cage la refermant. Il se rassit sur la chaise, sauf que je ne vais pas te laisser sortir d'ici tant que tu ne seras pas en pleine possessions de tes moyens.
Ivy soupira, elle savait qu'elle avait fait quelque chose de mal mais, elle n'arrivait pas à en être désolée. Elle se sentait... Vide. Comme si elle n'avait plus aucuns sentiments.
- Oui, je verrais...
Ruben avait à la fois envie de la frapper... et de l'embrasser. Il secoua la tête.
- Nan, tu vas pas "voir" tu vas faire. Putain ! Il se leva d'un bond se mettant à faire les cents pas dans la pièce.
- Ce n'est pas la peine de s'énerver...
- Si. Tu ne sais pas la montagne de problème qui va te tomber dessus. Tu vas vouloir nous tuer à chaque pleine Lune, tu vas vouloir détruire Eva, tuer Lucy. Tu ne te rends pas compte de tout ça !
Ivy haussa les épaules.
- Tu me hurles dessus comme si c'était vous les victimes mais, il y a quelques semaines de ça, j'étais encore à Bridgeport, j'en savais rien de votre foutu vie et de vos histoires et aujourd'hui je suis une louve garou ?! Excuse-moi d'avoir du mal à encaisser la chose. De toute façon, tout ça et de votre faute, si je vous ne vous avais pas connu, je serais encore une personne normale. Je vous déteste...
Ruben eut un rire froid,
- C'est notre faute ? Tu nous aurais écouter et ne serait pas aller te frotter à Valentin, tu aurais pour une fois garder tes cuisses fermés ça ne te serait jamais arriver. TU es la seule responsable de tes problèmes. Nous on va devoir réparer les pots cassés auprès du conseil !
Ivy grogna suite à la remarque de Ruben. Elle qui pensait ne plus avoir de sentiment, voilà qu'elle s'en retrouvait blessée.
- T'es vraiment qu'un connard. Ne m'adresse plus jamais la parole. dit-elle avant de lui tourner le dos.
- Tu rêves, et c'est moi le connard ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité là.
Ivy ne dit rien, l'ignorant. Elle voulait juste qu'elle le laisse en paix.
Ruben se rassit sur sa chaise. Fixant le dos d'Ivy.
- Si tu pouvais arrêter avec les phéromones sexuelles ça m'arrangeait, dit-il froidement.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, dit-elle en soupirant.
- Concentres-toi et calme la louve surexcitée en toi. Elle reconnaît d'abord le mâle en moi et non le sorcier. Et ta louve veut du sexe. Soit tu la satisfait soit tu la bride.
- C'est n'importe quoi...
- Fais ce que je te dis ou je vais finir par te sauter dessus, râla-t-il.
- Je ne sais pas comment faire ça putain ! Ça semble si logique pour toi mais je te rappelle que j'ai appris l'existence des loups garous il y a seulement deux jours !
- Tu fermes les yeux, comme si tu méditais et tu parles à ta louve comme tu me parles à moi, grogna-t-il entre ses dents.
- C'est complétement ridicule...
Ruben apparut alors au-dessus, d'elle. Les yeux agrandis par le désir, son érection pressant contre la cuisse d'Ivy.
- Ivy... dit-il d'une voix grave.
- Ruben... Arrête, s'il te plait.
- Toi arrêtes. Il se contenaient de plus en plus difficilement. Depuis qu'elle avait repris conscience, bien avant son éveil. La louve en elle avait besoin de sexe pour évacuer sa frustration. Elle n'avait pas de meute, elle était donc une louve solitaire et pour cela n'importe quel mâle ferait l'affaire. Elle devait fonder sa propre meute. Et pour cela... il n'y avait qu'un moyen. Elle avait donc senti la présence de Ruben cherchant l'odeur qui le rendrait fou...
- Je... Je n'y arrive pas, soupira-t-elle.
La louve en elle gronda, essayant de forcer Ivy à prendre son cousin. Elle grondait en Ivy "prend le !"
Ruben ferma les yeux, essayant de lutter. Il était toujours au-dessus d'elle, ses bras légèrement parcourut de frisson.
Ivy fini par céder et bascula sous Ruben avant de l'embrasser à pleine bouche.
Ruben fut alors incapable de lui résister. Prenant de plein fouet son odeur. Il glissa sa main sur son ventre à travers les lambeaux de son t-shirt, touchant sa peau nue. A l'aide de ses pouvoirs il bloqua la porte menant à l'autre partie de la cave. Il ne voulait pas qu'on les surprenne. Il explora la bouche d'Ivy de sa langue, brisant la barrière de ses lèvres.
Après un long moment où seul le bruit de deux corps s’unissant et les râles de plaisirs avaient emplis la pièce, Ruben se laissa choir contre Ivy, à bout de souffle. Il embrassa une dernière fois sa peau nue, profondément enfoui en elle.
Ivy soupira, elle avait essayé de résister à ses pulsions mais, comme à chaque fois elle cédait. Elle était tellement faible, elle se détestait. Elle se tourna la tête vers Ruben
- Je dois rentrer chez moi…
- Tu ne peux pas rentrer chez toi... murmura-t-il a son oreille, ses mèches noires chatouillant le cou d'Ivy.
- S'il te plait, je dois voir mes parents...
- Et tu veux leur expliquer comment ? Tu vas faire comment à chaque pleine Lune ? Quand sous le coup de l'émotion tu vas te changer en un être mi-homme mi-loup hein ?
- Je n'ai pas dit que j'allais rester Ruben. Je dois juste aller les voir, leur parler...
- Ils vont être convoqué par le conseil. Tu n'as pas le droit de leur révéler quoi que ce soit sur toi. Sur ce que tu es devenu ou sur nous. Le conseil va leur en parler. Ta situation est plus que délicate. Tu es une transformé non consentante et non consciente de ce que cela implique.
- C'est quoi cette histoire de conseil ? dit-elle en fronçant les sourcils
- Le conseil ? C’est celui qui régit nos lois. Il est composé du couple leader ou du couple le plus ancien. Par exemple pour les sorciers descendant de Merlin, ma mère et son père sont les représentant pour la ville. Mon père ne peut y siéger car c'est un mortel. Pour les descendant de Morgane se sont Mr et Mme Antan. Pour la meute Alpha se sont les parents de Valentin. Pour les Bêta ceux de Lissandra, et pour les Oméga Mr Ludwig et sa fille aînée. Et les elfes et fées c'est Eva et son petit frère. Et tous ensemble ils décident. Chaque clan à ses chasseurs Mon frère et moi sommes les plus jeune de la région et nous le sommes aussi pour Eva et son frère. Et tu vas passer devant eux avec Valentin pour être jugé.
Ivy se prit la tête.
- C'est de la folie...
- Non, maintenant c'est ton monde aussi. Et c'est comme ça dans toutes les villes. Partout.
- Donc vous laissez votre vie être dirigé par un groupe d'arriéré ? Elle soupira, Il donne pas très envie mon nouveau monde...
Ruben rit,
- On n’est pas dirigé, on a des lois comme chez les humains, c'est juste que lorsque des situations comme ça arrive, et bah c'est soumis aux votes de chaque clans. On peut pas mêlés les humains à ça.
- Heureusement que la démocratie existe, dit-elle avec ironie.
Il frotta son nez dans son cou avec un sourire. Etrangement il se sentait apaisé. Cela le réconfortait et l'énervait à la fois que ce soit avec sa cousine qu'il trouve un tel réconfort mais... Il n'avait pas vraiment le choix.
- Tu trouves ça normal toi ? Que toutes les décisions soient prises par un petit groupe de personne alors qu'on est à une époque où chacun est libre de faire valoir ses droits ?
- C'est sur le même principe que le conseil européen, au sein de chaque meute ou clan, il y a quelque chose de semblable au gouvernement humains et le conseil c'est le gouvernement du gouvernement si tu veux.
- Ouais... Si tu veux. Enfin, ça ne sert à rien de dévier la conversation. Je dois aller voir mes parents.
- Tu ne dois rien leur dire, tu comprends ? Strictement rien.
- Ne t'en fais pas. Et de toute façon, même si je le disais, ils ne me croiraient pas...
- Mhm... il se retira d'elle, et roula sur le côté. Il fit apparaître ses vêtements sur lui puis toucha le bras d'Ivy, ses vêtements redevenant neufs.
- Il n'y a pas plus cartésien que mon père....
- Mhm... Il la regarda. Je te raccompagne.
- Non, il vaut mieux que j'y aille seule
- Et moi je te dis que je te raccompagne, t'as pas le choix.
- Mon père ne t'apprécie pas vraiment. Il vaut mieux que tu restes ici.
- Osef, je me ferais passer pour Joachim. Il sait pas nous différencier, dit-il avec un sourire amusé.
- Si tu veux, dit Ivy en soupirant. Elle était bien trop fatiguée pour argumenter.
Ruben eut un sourire puis remonta. Il sorti suivit d'Ivy et monta dans sa voiture, la guidant chez elle.
Ivy soupira, se demandant ce qu'elle allait pouvoir dire à ses parents.
Ruben se gara devant la maison d'Ivy descendant de la voiture en même temps qu'elle.
Quand Ivy entra dans la maison, la personne qu'elle vit fut son père. Sa mère était absente, surement au travail.
- Salut Papa, dit-elle en prenant une inspiration.
Ce dernier leva les yeux vers elle avant de froncer les sourcils.
- Qu'est ce qui se passe encore ?
Ruben la suivait, il avait adopté la démarche et le style vestimentaire de Joachim.
- Salut tonton ! dit-il avec un sourire. Il n'y avait aucune différence entre lui ou Joachim, il n'avait donc aucun mal à se faire passer pour son jumeau.
- Hmm, je venais juste pour vous prévenir que je resterais chez tata quelques temps, dit-elle en glissant une mèche derrière son oreille.
- Pourquoi ça ?
Ruben ne dit rien, laissant sa cousine répondre. Il voulait voir comment réagirait son oncle, elle avait découché sans prévenir et lui annonçait maintenant qu'elle allait vivre quelques temps chez eux.
- C'est compliqué à expliquer ...
- Vraiment ? Et tu peux m'expliquer où tu étais hier soir ? Ta mère s'est fait un sang d'encre et maintenant tu veux quitter la maison ? Tu te fous vraiment de notre gueule Ivy...
- Elle était à la maison tonton, intervint le jeune homme, elle avait un travail à finir avec Ruben pour l'école. Ils font un exposé ensemble je crois, ajouta-t-il en mentant aisément.
- Ah oui ? Et c'était trop difficile de prévenir ? Le téléphone existe il me semble ! Et ça n'explique toujours pas pourquoi tu dois rester chez eux. Je ne pense pas qu'un exposé demande autant de travail.
Ruben regarda sa cousine. Voilà pourquoi il ne voulait pas qu'elle vienne. Joachim n'aurait rien ajouté, il prit donc sur lui.
- Je suis désolée papa, j'étais occupée et...
- Arrête avec tes excuses de merde. Et il n’est pas de question que tu ailles vivre chez ta tante. Tu restes ici !
- Je peux pas Papa...
- Pourquoi ?
Ivy se mordit les lèvres, n'ajoutant rien. Elle qui avait l'habitude d'avoir du caractères quand il s'agissait de son père c'était différent.
- Qu'est-ce que tu as encore fais comme connerie Ivy ?
- Elle n'a rien fait, elle a passé la nuit à la maison car ils ont travaillé tard, dit finalement Ruben, certes elle aurait dû téléphoner, mais vu l'heure à laquelle ils ont fini de travailler je pense que la seule chose à laquelle elle dut penser c'est dormir.
- J'ai surtout l'impression que vous me racontez un mensonge. J'ai du mal à voir Ivy bosser ses cours...
- Ruben a bonne influence malgré le mauvais genre qu'il se donne.
- En tout cas, vous n'avez toujours pas répondu à ma question. Pourquoi tu dois rester chez ta tante ?
Ivy jeta un regard à Ruben, lui demandant de l'aide
Ruben réfléchit à toute allure. Que dire pour que cela soit plausible ?
- Eden a demandé à papa et maman si Ivy pouvait rester à la maison pour le week-end, papa et maman on dit oui. Le "vais vivre chez ma tante" est un peu exagérer. Et puis ce que j'ai compris Ivy a pas mal de chose à rattraper des cours qu'elle n'a pas eu en début d'année, cela lui permettra d'être à jour comme ça.
Même à lui cette réponse sonnait creuse mais il n'avait rien de mieux à proposer pour le moment.
- Hmmm, dit John un peu septique, Qu'est-ce que vous cachez tous les deux ?
Ruben le regarda, se demandant où il voulait en venir. Il commença à sérieusement lui taper sur le système à toujours poser des questions. Son téléphone vibra, il le sorti et dit,
- Je dois répondre, désolé. Il retourna dans l'entrée et répondit.
Ivy resta seule avec son père. Ce dernier lui jetait un regard noir.
- Répond à ma question.
- Je ne cache rien.
- Arrête de me mentir putain ! Je suis ton père, je sais quand tu mens ! Alors arrête d'agir comme une petite conne et dis-moi la vérité !
- ... Je ne te cache rien...
John s'approcha d'Ivy avant de l'attraper violemment par le bras,
- Je t'ai dit d'arrêter de me prendre pour un con !
Ruben entendit le ton monté, il essaya de couper court à la conversation.
- Papa lâche-moi...
- Non ! Dit-il en resserrant sa poigne J'en ai plus qu'assez de ton comportement, tu es vraiment une petite conne !
Ruben raccrocha et revins dans la pièce.
- Tu ferais mieux de la lâcher. Il sentait la louve en Ivy s'agiter. Si elle venait à le blesser... Il n'osait imaginer les conséquences.
- Tu n'as rien à me dire gamin, dit le père d'Ivy pendant que cette dernière essayait de rester calme.
- Si tu la maltraite j'ai mon mot à dire et dans la mesure où tu lui fais mal, j'estime avoir le droit me mêler de ses oignons comme on dit, il plissa les yeux, défiant son oncle.
- Non, cela ne te regarde pas. Ivy dit lui de partir !
La jeune rousse soupira, elle connaissait son père et elle savait que lorsqu'il était dans cet état, il valait mieux céder à ses demandes.
- Ca va aller Ru... Joachim, tu peux partir.
- Nan. Je ne vais nulle part, il la fixa elle serait incapable de contenir sa louve si celle-ci décidait que la jeune femme était en danger. Elle éliminerait purement et simplement ce danger, viens Ivy, on s'en va.
- Non, elle reste là, dit John, tenant toujours sa fille par le bras
Ruben attrapa le poignet de son oncle.
- Lâche-là, dit-il serrant son poignet jusqu'à ce dernier lâche prise.
- Ruben ! Arrête ! dit Ivy en voyant que ce dernier blessait son père
- C'est à cause de lui toutes les blessures hein ? finit-il par dire.
Ivy ne répondit pas, le silence suffisant à donner la réponse.
Ruben lâcha le bras de John, et prit Ivy par les épaules.
- On s'en va. Et ne crois pas que je vais laisser ma tante entre tes sales pattes. Tu es dans une merde noire John.
Il fit sortir Ivy de la maison en disant ses mots.
- Va dans la voiture... On prendra des affaires à toi plus tard, dit-il.
- Ruben... Ne lui fais pas de mal, s'il te plait, dit Ivy avant de monter dans la voiture.
- Je ne vais rien lui faire, juste prendre ton nécessaire de toilette.
Il rentra dans la maison, montant directement dans la chambre de sa cousine, attrapant ce dont elle pourrait avoir besoin. Il était suivi de près par John qui fulminait.
John attrapa soudain Ruben par le bras. Il n’allait pas laisser ce petit con partir comme ça ! Il l’avait défié il comptait bien lui retirer ce petit sourire suffisant des lèvres.
Il jeta son poing dans le visage du jeune homme qui se baissant aisément esquiva en se libérant.
- N'essaie même pas, dit froidement Ruben en fermant le sac d Ivy après l’avoir rempli de trucs dont elle pourrait avoir besoin. Il bouscula John en sortant avant de descendre les escaliers.
- Tout s'est bien passé ? demanda Ivy quand Ruben la rejoint dans la voiture
- Ton père à essayer de le frapper, dit-il en jetant le sac à l’arrière.
Il démarra et conduisit jusque-là maison,
- Tu ne retourna pas chez lui... Et ta mère on va la sortir de là, ajouta-t-il.
- Il ne fera pas de mal à ma mère...
-T’en es sûre ? Il peut très bien finir par s'en prendre à elle.
- J'en suis sure, il ne lui fera aucun mal, il l'aime.
- Certaine ?
- Bah écoute, je sais pas puisque tu as l'air de mieux savoir que moi, dit-elle ironiquement et excédée.
- Excuse-moi... Mais je trouve ça bizarre... Et ta mère ne dit rien ?
- Elle n'est pas au courant.
- Comment elle peut ne pas avoir remarqué ? Demanda-t-il surprit.
Ivy haussa les épaules, commençant à être agacée de ces questions.
Ruben remarqua l'agacement d'Ivy et décida de ne plus poser de questions pour le moment. Il conduisit en silence jusque chez lui et gara la maison avant de descendre. Il prit le sac de sa cousine et entra dans la maison.
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Commentaires
Bon Ivy, c'est une connasse, mais elle a quand même une vdm