• Chapitre 168:

    Ruben sortait du cinéma avec Eva.

    - C'est sympa, dit-il avec un demi sourire, il n'avait rien tenté avec elle comme il le lui avait dit, et elle n'avait pas tenter non plus de se rapprocher de lui. Ce qui l'avait surpris. Tu veux faire autre chose ? lui demanda-t-il

    - Je-je sais pas.... J'ai entendu parler de la soirée de Sheila... et étonnement, elle m'a invité.... Tu veux y faire un saut ?

    Ruben se raidit, si cette garce avait invité Eva, c'est parce qu'elle avait dû entendre dire qu'il sortait avec elle ce soir-là.

    - Tu tiens vraiment à y aller ? lui demanda-t-il

    - C'est la première fois que je suis invité à ce genre de fête... J'aimerais juste savoir à quoi ça ressemble...

    Il soupira discrètement.

    - Ok... mais ne boit rien que tu ne te sois pas servi toi-même ok ?

    - Euh... d'accord ? dit-elle un peu surprise.

    Après une petite dizaine de minutes, ils arrivèrent au lieu de la fête. Sheila était la dansant à demi-nue sur l'une des tables tandis qu'une nuée de mec l'encourageait. Ruben soupira, il espérait ne pas croiser Ivy, il ne savait pas comment il réagirait si la rouquine était dans le même était que la pom-pom girl en chef...

     

    Ivy s'était rendu à la soirée assez tard, arrivé à l'heure, c'était un truc d'intellos. La plupart des personnes étaient dans un état éméché, ce dont elle n'était pas étonnée. Elle alla se chercher une bière dans la cuisine quand elle entendit.

    - Hey Ivy ! Tu as pu venir ?  Elle se retourna afin de voir Valentin, un large sourire apparu sur son visage.

    -Voyons, pour rien au monde je n'aurais raté ça. 

    Et à partir de là en découla une conversation. Le reste de la soirée ne fut pas compliqué à découvrir, les gens buvaient plus que de raison, à en devenir complétement ivres, à en prendre leur bon sens. Ivy, elle, avait trouvé un coin tranquille avec Valentin, mais ce n'était pas seulement pour discuter puisqu'actuellement, on pouvait dire avec élégance, que les deux adolescents étaient en train de s'inspecter les amygdales.

     

    Ruben suivit Eva sans vraiment prendre le temps de s’arrêter il voulait surtout faire attention à ce qu'il ne lui arrive rien. Il ne connaissait que trop bien ses soirées.

    - J'ai cru entendre un bruit, dit Valentin en s'écartant,

    - On s'en fout, répondit la jeune rousse en l'embrassant de nouveau.

    Ruben suivait Eva sans savoir où elle l’entraînait.

    Sheila était finalement descendue de sa table et cherchait à présent Valentin. Elle avait besoin de lui pour assouvir ce désir qui brûlait en elle.

    - On devrait descendre, Sheila va se poser des questions.

    - On s'en fout d'elle... Et puis, de ce que j'ai cru comprendre, elle n'arrête pas de tromper donc tu n'as rien à te reprocher.

    Valentin hésita... Mais c'est vrai qu'elle lui plaisait. Finalement il laissa libre cours à ses pulsions embrassant à pleine bouche Ivy. Et l’entraînant sur le lit. La suite semblait assez évidente... Si évidente qu'ils ne soient étonnement pas interrompu.

     

    Ruben avait fini par entraîner Eva à danser. Il la fit tournoyer pour le plus grand plaisir de blonde vénitienne qui éclata de rire

    - Ruben... Je ne sais pas danser !

    - Laisse toi aller, je vais te guider.

    Il adorait danser même s'il ne pratiquait plus ça sérieusement depuis des années. La dernière fois datait de ce fameux soir avec Ivy…

     

    Après avoir couché avec Valentin, qui n'était pas vraiment un saint, Ivy retourna dans le salon sans vraiment attendre son prétendant. Là, elle fut surprise d'y trouver son cousin.

    - Tiens Ruben, tu as pu venir finalement. Valentin arriva derrière elle, avant de la prendre par les hanches avant de lui murmurer,

    - On danse ?

    Ruben fronça les sourcils en voyant Valentin faire mais ne dit rien.

    - Oui.

    Sheila vit Valentin et s'approcha de lui mais en le voyant coller à Ivy, elle vit rouge

    - Connard ! Hurla-t-elle en pleins milieu de la piste de danse. Elle s'approcha à grand pas, l'alcool décuplant sa colère.

    Ivy s'interposa entre Sheila et Valentin.

    - Hey, Sheila, ne t'énerves pas, c'est juste une petite danse. Ce n'est pas comme si on avait couché ensemble, dit-elle avec un grand sourire, même si actuellement, elle se retenait de ne pas exploser de rire. Sheila gifla Ivy.

    - Ta gueule salope. Tu ne touches pas à mon mec ! Petite pute !

    Ruben s’arrêta de danser comme tout le monde tandis qu’Eva mettait sa main devant sa bouche choquée. Il attrapa la main de Sheila qui se levait à nouveau.

    - Frappe-la ou insulte-la encore une fois et je te pète le bras.

    Ivy porta la main à sa joue avant de jeter un regard noir à Sheila.

    - Tu me touche encore une fois et je jure devant Dieu que je vais faire de ta vie un enfer. Tu crois que tu es la reine ici mais tu n'es rien et je ferais un plaisir de te détruire, dit-elle d'un ton glacial.

    - Parce que tu crois que je ne sais pas ce qu'il se passe dans ma propre maison ? Vous avez couché ensemble. Tu n'es qu'une petite salope incapable de garder ses cuisses fermées à un mec pris !

    - Je pourrais dire la même chose de toi Sheila, combien de mec t'es-tu tapé cette nuit ? 8 ? 10 ? Tous sauf ton mec ? dit-il en tordant le poignet de la jeune femme.

    Celle-ci se mit à crier de douleurs. Valentin bougea et son poing termina dans la mâchoire de Ruben qui recula sous le coup d'un pas lâchant par le même coup Sheila.

    - Ne la touche pas enfoiré, cracha Valentin en se plaçant devant Sheila qui se tenait le poignet.

    - Et alors ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? J'ai bien le droit de faire ce que je veux avec mon corps et à ce que je sache, je ne suis pas la seule fautive dans cette histoire. Ton mec a été très très consentant !

     

    Quand Valentin frappa Ruben, Ivy alla auprès de ce dernier.

    - Merde. Ça va ? J'suis désolée pour ça... Mais je peux me débrouiller toute seule, dit-elle avec un petit sourire

    Ruben s'essuya le menton, un demi sourire apparaissant sur son visage.

    - Très bien... J'ai enfin une bonne raison de lui casser la gueule.... Il jeta un coup d'œil à Eva, tu peux la faire sortir ? Je n’ai pas envie qu'il s'en prenne à elle.

    - Evite de trop l'amocher, j'aurais plus envie de coucher avec lui sinon, dit-elle avec un petit sourire avant de se lever et se diriger vers Eva avant de lui prendre la main, Viens, on va attendre dehors.

    Ruben grinça des dents.

    - Je garantis rien...

    Eva hocha vivement la tête attrapant avec gratitude la main tendue d'Ivy. Elle tremblait de peur.

    Ruben rendit son coup à Valentin, d'un uppercut dans le ventre, une fois qu'il fut sûr qu'Ivy et Eva soient sorties. Dehors les bruits du combat s'entendaient.

    - Tu crois qu'il va s'en sortir... Ruben ? Il... Valentin... C'est pas un tendre... murmura Eva effrayée.

    Ivy haussa les épaules.

    - On verra bien, on a juste à attendre maintenant, dit-elle en s'asseyant sur le bord du trottoir. Dis-moi, pourquoi tu veux sortir avec Ruben ?

    Eva rougit.

    - Je... ça n'a pas d'importance, je n'ai aucune chance...

    - Pourquoi pas ? Tu es mignonne et je suis sûre que tu lui plais un minimum, sinon il n'aurait pas accepté d'aller au sinon avec toi

    - Il l'a fait par gentillesse... Il est comme ça. Il est toujours à nous aider, murmura-t-elle.

    - Même par gentillesse, personne n'irait à un rencard s'il en a pas envie...

    - Je ne sais pas... mais... je... Je n'attends rien. Je... Il a le seul à avoir été là lorsque je me suis retrouvée toute seule. Je.... je me contenterais juste d'être son amie, dit-elle en baissant les yeux, masquant les larmes qui les envahissait.

    - Hmmm, je vois, dit-elle en sortant un paquet de cigarette de son sac à main, avant de s'allumer une clope, Mes cousins ont vraiment l'air d'être des héros.

    - Pour certains ils le sont...

    - Ce sont juste deux lycéens, comme tout le monde.

    Eva haussa les épaules quand la porte s'ouvrit avec fracas. Ruben en sorti un sourire aux lèvres... mais dans un sale état.

    - Oh mon dieu ! murmura Eva avant de courir vers lui paniquée, Ruben !

    Ivy resta en retrait avant de demander,

    - Alors, qui est le gagnant ?

    - Moi... cracha Ruben en crachant du sang, il avait les lèvres explosées et se tenait les côtes. Eva... désolé... Je ne vais pas pouvoir te ramener.

    - Ruben... tu dois aller à l'hôpital !

    - Surtout pas... dit-il, maison... avant de s'effondrer inconscient.

    - Merde, dit Ivy en se précipitant auprès de son cousin, Eva, aide moi à le porter dans la voiture, je vais conduire.

    Eva l'aida à mettre Ruben dans la voiture puis s'installa à l'arrière tenant sa tête

    - On l'emmène où ? Il ne veut pas aller à l'hôpital ! demanda-t-elle paniquée.

    - On l'y emmène quand même. Il n'est pas vraiment en position de négocier

    Eva hocha la tête,

    - J'appelle son frère.

    - Si tu veux.

    Eva passa donc un appel à Joachim qui lui répondit.

    - Il nous rejoigne avec ses parents à l'hôpital... dit la jeune femme en regardant avec inquiétude Ruben.

    Ivy se mordit les lèvres,

    - Putain, quel merdier...

    Après une demi-heure de route elles arrivèrent à l'hôpital. Joachim, Beth et Ulysse étaient là mais aussi les parents d'Ivy.

    Ulysse s’approcha et grogna en voyant l’état de son fils,

    - Putain !

    - Papa, dit Joachim en s'approchant, va avec maman je m’en occupe.

    - On va prévenir les urgences. Restez-la.

    Ulysse et Beth disparurent dans le bâtiment suivit par les parents d'Ivy.

    - Il s'est battu avec qui ?

    - Avec Valentin...

    - Putain ! Mais c'est vraiment une tête de con ! Il regarda son frère en soupirant, il s'est fait défoncer c'est ça ?

    - Non... apparemment il a gagné....

    - Ouais enfin vu l'état dans lequel il est, je me demande quel est celui de Valentin

    - Hahaha.... Ça on ne le saura jamais. Il soupira. A ce moment-là, les médecins arrivèrent, ils prirent en charge Ruben et le transportèrent dans l'hôpital.

    - Qu'est-ce qu'il s'est passer ? demanda Beth.

    - Il s'est battu avec Valentin.

    Beth se figea et soupira.

    - Il sait pourtant qu'il ne faut pas... elle secoua la tête, j'espère qu'il n'a rien de grave... et elle entra à la suite des médecins dans le bâtiment.

    Ulysse suivit sa femme, entre colère et inquiétude, il ne savait pas comment réagir lorsque le monde dans lequel évoluait son épouse se confrontait au sien.

    - Tu veux que j'appelle quelqu'un pour venir te chercher Eva ? proposa Joachim.

    - N-non. Je... je vais rester si cela ne vous dérange pas....

    - Comme tu veux. Il frotta son dos, ça va aller d'accord ? Mon frère va s'en sortir il a en vue d'autres tu sais.

    Elle hocha la tête les larmes aux yeux,

    - Peut-être mais.... Il a vraiment l'air dans un sale état... Tu as vu son visage ?

    - Mais c'est rien, tu verras lundi on se rendra compte que ce ne sont que de petites égratignures. C'est juste que le visage ça saigne beaucoup quand on se blesse.

    Ivy fronça les sourcils,

    - Oui enfin... Il est salement amoché quand même...

    Joachim regarda sa cousine, articulant « je t'expliquerais » avec ses lèvres.

    - Venez, on va attendre à l'intérieur...

    Ivy soupira, décidant de ne pas se poser de question avant de rentrer dans l'hôpital. Brrr, elle avait toujours détesté l'ambiance qu'il pouvait y avoir.

    Joachim rejoignit sa famille avec Ivy et Eva. Il s'assit. Sa mère se tenait la tête dans les mains tandis que son père lui frottait le dos. Il s'assit avec Eva avant de s'approcher de sa mère et de lui en toucher deux mots. Elle secoua négativement la tête. Joachim soupira avant d'acquiescer.

    La mère d'Ivy s'approcha de cette dernière avant de lui demander.

    - Ma puce, tu peux nous raconter ce qui s'est passé à cette soirée

    - Non.

    - S'il te plait, ça nous aiderait à comprendre mieux la situation.

    - Il s'est juste battu ! Vous n'avez pas besoin d'en savoir plus !

    - Ivy, ne parle pas comme ça à ta mère ! clama son père.

     

    Ulysse releva la tête en entendant son beau-frère crier puis regarda sa nièce. Il ouvrit la bouche pour intervenir mais Eva le prit de vitesse.

    - C'est ma faute.... Ce-C'est moi qui ai voulu qu'on aille à la soirée, il n'en avait pas envie... C'est ma faute s'il s'est battu...

    - Ne dit pas ça Eva, dit Joachim.

    - Si... Valentin, il a manqué de respect à Ivy. Et on connaît tous Ruben... Il ne supporte pas ça... Donc c'est ma faute. Si je ne l'avais pas entraîné là-bas, on n'en serait pas là.

    - Pourquoi il t'a manqué de respect ? Qu'est-ce que tu as encore fait ?

    - Elle a refusé de le suivre à l'étage, menti Eva. Il l’a insulté. Ruben lui a dit d'arrêter et Valentin l'a frappé.

    - C'est Valentin qui à donner le premier coup ?

    - Oui Madame... Dit Eva à Beth. Celle-ci se détendit sensiblement.

    Ivy ne dit rien et croisa les bras, se laissant tomber sur un siège. Elle ne voyait pas pourquoi Eva venait de mentir pour elle mais se contenta de la laisser faire.

    - Tonton, calmes-toi s'il te plait. Ivy a eu raison de ne pas le suivre, c'est mon frère qui est en tort d'accord ? Alors ne t'énerve pas contre elle, dit Joachim en voyant que son oncle ne se calmait pas vraiment.

     

    Beth serra la main d'Ulysse rassurée. Ils n'auraient pas de problème. C'était eux qui avait ouvert les hostilités. Certes, son fils n’aurait pas dû répondre, mais elle comprenait pourquoi il l'avait fait. Il avait un sens de l'éthique trop aiguë.

    Le père d'Ivy ne répondit pas à Joachim mais se tourna vers sa fille,

    - On aura une discussion en rentrant à la maison !

    - Oui papa...

     

    Le reste de la nuit se passa en silence. Beth se rongeait les sangs. Elle espérait de tout cœur que son fils aille bien. Finalement aux alentours de cinq heure du matin, un médecin arriva.

    - Vous êtes la famille de Ruben.

    - Oui, répondit Ulysse en se levant avec Beth.

    - Votre fils va bien, il avait trois côtes de fêlés, nous avons fait ce que nous avons pu pour les replacer correctement qu'elles puissent se ressouder. Pour le reste ce ne sont que des égratignures. Il a eu deux points de sutures à l'arcade sourcilières. Sinon, tout va pour le mieux, il a dû prendre un méchant coup sur la tête pour tomber dans les vapes mais il n'y a pas de traumas. Tout est en ordre.

    Joachim soupira de soulagement en entendant le compte rendu du médecin tandis que sa mère se lovait dans les bras de son père avec soulagement.

    - Quand peut-on le voir ? demanda Ulysse au médecin.

    - D'ici une demi-heure, nous sommes en train de l'installer dans une chambre pour la journée.

    - Merci docteur.

    Alors que les parents étaient en train de discuter entre eux, Ivy alla rejoindre Joachim,

    - Bon alors, tu voulais m'expliquer quoi ?

    Joachim sursauta en entendant sa cousine. Il ne l'avait pas entendu arriver.

    - Ma mère a dit qu'elle t'en parlerait... C'est pas facile à expliquer. Il soupira, on est un peu... particulier, dit-il après une hésitation.

    Ivy fronça les sourcils,

    - Mouais... C'est pas en parlant en énigme que je vais comprendre.

    Joachim soupira,

    - Si je te lâche de but en blanc tu vas me prendre pour un fou, mieux vaut en parler chez moi au calme avec ma mère dac ?

    - Si tu le dis...

    Une demi-heure passa et on vint les chercher. Ruben s'éveillait lorsqu'il vit sa mère entrer.

    - Hey m'man... dit-il avec un sourire.

    - Ruben... dit-elle en soupirant et s'asseyant près de lui, tu nous as encore fait une belle peur.

    - Désolé... marmonna le jeune homme, il semblait en bonne santé, sa lèvre était encore légèrement gonflée, il aurait surement un œil au beurre noir et son arcade recousue, mais le reste... tout semblait normale.

    Ivy s'assit à côté de lui,

    - Ohlala, se battre pour une fille, c'est vraiment pas sérieux, dit-elle avec un petit sourire, Mais merci...

    - Quand tu veux cousine, dit-il avec un sourire,

    Ivy sourit avant de lui déposer un baiser sur la joue,

    - Bon, je te laisse te reposer mais, ne recommence pas, je peux me débrouiller toute seule tu sais ?

    Ruben senti son coeur s'emballer. Son odeur, ses lèvres aussi proches des siennes... Il fallait qu'il résiste ! Il eut un rire qui lui arracha un gémissement de douleur. Il se tint les côtes,

    - On en reparlera quand il t’aura mis en pièce parce que tu lui auras résisté.

    - Ruben, dit sa mère.

    - Relax m'man ça ira mieux après un somme.... Je peux rentrer quand ?

    - Je vais me renseigner. Elle sorti de la chambre suivit d'Ulysse.

     

    Eva s'approcha de lui, les larmes aux yeux.

    - Je suis désolée...

    - Tu n'as rien à te reprocher Eva, dit Ruben en lui souriant. Elle s’approcha de lui en l'enlaça, tremblante de tous ses membres.

    Ruben fut surpris il n'avait pas l’habitude des étreintes de la part de personne étrangère à sa famille. Il lui tapota maladroitement le dos ne sachant que faire sous le regard amusé de son frère.

    - Ne t'en fais pas Ruben, c'est lui qui ne sait pas me résister plutôt, dit-elle avec un sourire, mais en même temps, si tu n'avais pas agi, j'aurais tué Sheila sur place.

     - Sheila ? Qu’est-ce qu'elle vient faire dans l’histoire ? demanda Joachim.

     

    Eva s'écarta de Ruben essuyant les larmes qui envahissaient ses yeux.

    Maintenant que les adultes étaient partis, Ivy prit une grande inspiration avant de raconter toute la vraie histoire à Joachim

    - T’es dans la merde cousine... T’aurais jamais du coucher avec lui. Non seulement tu vas avoir des problèmes avec Sheila mais en plus il va te voir comme son objet. Sa propriété...

    Ruben grinçait des dents. Elle ne savait pas dans quoi elle s'était engagé en couchant avec Valentin.... Elle allait s’en mordre les doigts.

     - Alors d'une part, j'en ai rien à foutre de Sheila et... Je ne laisserais pas un garçon m'objectisé. Je fais ce que je veux avec mon cul !

    - Bon courage alors, lâchèrent les jumeaux d'une même voix.

    - Bah, c'est qu'une personne comme les autres, il n'y a pas de quoi en faire toute une histoire. Et comme je l'ai dit, je sais me défendre...

    Les trois adolescents eurent un rire nerveux.

    - Pas vraiment non...

    - Bon et si vous me disiez le fond de votre pensé, ça serait plus simple non ?

    - Imagines que tout ce qu'on te raconte depuis que tu es enfant. Tous les contes, les histoires surnaturelles... Existent, dit finalement Eva.

    Ruben et Joachim la regardèrent,

    - Eva...

    - Quoi ! Si vous ne la mettez pas au courant c’est moi qui le fait je suis tout aussi concernée que vous ! s’énerva finalement la jeune femme.

    Ivy lâcha un petit rire nerveux

    - Où vous voulez en venir ?

    - Loup-garou, fées, sorciers, elfes. On est tous là. Dans cette ville.

    Ivy regarda pendant un court instant Eva puis ses cousins avant d'exploser de rire,

    - Mais bien sûr... Et la marmotte met le chocolat dans l'papier alu.

    Eva soupira,

    - Tu ferais mieux de me croire, dit Eva en soupirant, tu risquerais ta peau sinon...

    Ivy ria encore devant le sérieux de la jeune femme, elle avait tellement du mal à y croire.

    - Non mais en fait... Vous me faites un bizutage parce que je suis nouvelle ? C'est ça ?

    Ruben secoua la tête, trop sérieux,

    - Tu as vu l'état dans lequel j'étais... Si j'ai guéris aussi vite c'est simplement parce que je suis un sorcier... descendant de Merlin par le père de ma mère, qui est fils d'une des filles de merlin.

    Ivy se massa les tempes.

    - Désolée mais j'ai du mal à y croire...

    Joachim fit alors apparaître une pomme dans sa main alors qu'il n'y avait rien dans la pièce.

    Ivy laissa un nouveau échapper un petit rire nerveux,

     - Non, mais... C'est un tour de passe-passe que tu viens de faire…

    Joachim se téléporta derrière elle.

    - C'est une des choses dont je suis capable, dit le jeune homme.

    Ivy sursauta avant de balbutier,

    - M-m-mais c'est quoi ce pu-putain d'bordel ! Elle se pinça pour voir si elle n'était pas en train de rêver mais apparemment non, j'ai besoin de prendre l'air...

    - Ok, dit Joachim la mine sombre, Eva se mordait les lèvres. Tandis que Ruben la regardait peiné.

     

    Ivy se sentait vraiment mal, elle avait l'impression d'étouffer. Ce qu'elle venait de voir ne pouvait être vrai. Non, elle refusait d'y croire. Elle avait vraiment besoin de prendre l'air. Seulement, elle n'alla pas bien loin car après avoir fait trois pas, elle tomba dans les pommes.

    Ruben se redressa d'un coup, arrachant les fils lorsqu'il courut pour rattraper sa cousine.

    - Ivy ! cria-t-il.

    Ivy revint rapidement à elle,

    - Ça va... C'est le stress... Je.., Elle soupira, elle tremblait, elle avait encore du mal à se remettre de ce qu'elle venait d'entendre. Putain...

    Ruben la serra contre lui,

    - Respire... On peut pas dire que le tact tu connaisses, frangin.

    Joachim haussa les épaules. Ruben tenait Ivy contre lui, tandis qu'Eva lui tendait un verre d'eau

    - Tiens, lui dit-elle.

    - Merci, dit la jeune femme encore un peu tremblante. Elle n'aimait pas être comme ça, elle qui aimait montrer une image de femme forte... Là, elle perdait ses moyens, même si la présence de Ruben arrivait, elle ne savait comment, à la calmer.

    Ruben la tint contre lui. Caressant son bras du bout des doigts. Ceux-ci luisait légèrement envoyant une vague douce d'apaisement à la jeune femme.

    - De rien. C'est vrai que Joachim manque de tact mais il est important que tu comprennes... dit Eva d'une petite voix. Les miens ont presque tous disparu à cause des loup-garou...

    - Je... Je n'ai pas envie de parler de tout ça pour le moment, désolée...

    Eva hocha la tête puis se recula. Se dandinant d'un pied sur l’autre tandis que Ruben se levait et s’asseyait avec Ivy dans son lit.

    Les parents revinrent à ce moment et furent pour le moins surpris.

    - Tu pourras sortir en début d’après-midi... Tout va bien Ivy ? demanda Ulysse en s’approchant de sa nièce qui avait un visage très pales.

    - Ou-Oui. C'est les hôpitaux, ça ne me met pas à l'aise... Je crois que je vais rentrer.

    - Bonne idée, dit John, En plus, j'ai deux-trois mot à te dire jeune fille.

    Ruben se raidit et sera légèrement sa cousine lorsqu'il entendit le ton de John. Il n'aima pas ça.

    - A toute à l’heure alors, dit Ruben, tâche de dormir un peu.

    Beth sourit à son fils,

    - Fais de même, je viendrais te chercher tout à l’heure.

    Ruben hocha la tête .

    - Désolé pour la soirée Eva.

    - C’est moi qui m’excuse...

    Il secoua la tête puis se rallongea, il avait vraiment besoin de dormir.

    - je vais te ramener Eva, dit Joachim.

    - Je peux me débrouiller mais merci de proposer.

    - Ok.

     

    Puis tous quittèrent la chambre et reprirent le chemin de la maison.

    Une fois à la maison, le père d'Ivy l'apostropha et la prise à l'écart pour discuter.

    - Bon, je ne suis pas con, j'ai bien compris que la petite à l'hôpital-là n'a pas dit toute la vérité, qu'est ce qui s’est passé Ivy ?

    - Ca ne te regarde pas .

     

    Suite à sa réponse, John gifla violemment Ivy. Cette dernière porta la main à sa tempe. Merde il lui avait fait mal ce con. Cependant, elle ne broncha pas, cela était triste à dire mais, ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait frappée par son père.

    - Tu as encore trop bu et tu as couchée avec le premier venu c'est ça ?

    - Ca ne te regarde pas, répéta la jeune femme.

    Un autre coup, au niveau des côtes cette fois. Ivy retint un cri de douleur. Elle savait qu'elle allait surement être marquée.

    - Tu me dégoute Ivy...  dit-il avant de partir.

    La jeune femme soupira, pour une fois, elle l'avait échappé belle et elle avait pris moins de coups qu'à l'accoutumée. Peut-être était-ce dû au fait que son oncle et sa tante était dans le coin. Putain, elle était sûre qu'elle allait avoir des hématomes, il allait falloir qu'elle cache ça.

    Ulysse fronça les sourcils en voyant son beau-frère passer, mais n'y prêta pas plus attention. Il rejoignit son épouse et sa sœur dans le salon avec de quoi boire un peu.

    Ivy monta dans la salle de bain afin de voir la tête qu'elle avait. Elle grimaça, son père ne l'avait pas loupé, un hématome commençait à apparaître aux niveaux de ses fossettes. Elle soupira avant de sortir son maquillage pour essayer de camoufler les dégâts.

    Eden revint dans la matinée, et courut voir sa mère pour avoir des nouvelles de son frère inquiète. Une fois qu'elle fut rassurée elle partit à la recherche de sa cousine.

    - Hey coucou ma puce !  dit Ivy quand elle croisa sa cousine dans le couloir.

    Eden sourit et l'enlaça fortement.

    - Coucou Ivy ! dit la gamine contente de la voir, c'était bien la soirée outre que Ruben se soit encore battu ?

    - C'était plutôt sympa, oui.

    - Tu as dansé ? demanda la fillette curieuse.

    - Un peu.  dit-elle avec un petit sourire.

    Eden sourit,

    - Tu m'apprendras ?

    - La manière dont je danse ne va pas très bien aux petites filles.

    - Mais je sais pas danser... et j'ai pas envie qu'il se moque de moi à l'école... dit la fillette.

    - c'est qui il ?

    Eden rougit, se mordant la lèvre.

    - Samiael... finit-elle par murmurer.

    - C'est qui celui-là ? Il a un nom à coucher dehors...

    - Mais... il... il est gentil ! protesta Eden et non... il..., elle rougit de plus belle.

    - C'est ton amoureux ?

    Eden regarda autour d'elle avant de vivement hocher la tête.

    - Mais ssssht ! supplia la fillette.

    - Je ne dirais rien. Mais tu sais, si c'est vraiment ton amoureux, il ne se moquera pas de toi, peu importe si tu danses mal ou bien.

    - Mais je sais pas s'il est amoureux de moi, dit la fillette. Elle lui attrapa la main et l'entraina vers leur chambre, avant de s'enfermer.

    - Veux pas que mon frère entende... dit-elle.

    - Comment ça ?

    - On est censé ne se détester, pas s'aimer... murmura-t-elle.

    - Je ne comprends pas ma puce...

    Elle se mordit la lèvre.

    - Maman t'as dit ou pas ? demanda-t-elle

    Ivy soupira, elle commençait à comprendre de quoi la petite parlait,

    - Non mais Joachim l'a fait ...

    - Oh... et tu l'as pris comment... ? demanda-t-elle en se mordant la lèvre.

    - Mal..., dit-elle en prenant une grande inspiration.

    - Oh... alors je ne vais pas te dire plus.... Maman saura mieux te dire que moi parce que c'est compliqué... Mais en gros... La famille de Samiael n'aime pas la mienne...

    Ivy inspira un grand coup.

    - C'est quoi ?  Demanda-t-elle avant de se dire à elle-même mon dieu, cette conversation est iréaliste

    - Un sorcier... Mais il est descendant de Morgane... et nous on est descendant de Merlin...

    - Ok... Je ne suis pas sûre de comprendre mais ok.

    - Maman t'expliquera mieux que moi... Je risque de t'embrouiller... Elle se mordit la lèvre, mais du coup... Tu veux bien m'apprendre à danser ? En plus j’ai un anniversaire et on va devoir danser…

    Ivy sourit doucement,

    - Si tu veux, dit-elle en tendant sa main

    Eden prit sa main, les yeux brillant. Ivy commença à faire tourner la petite fille sur elle-même. Eden suivit le mouvement riant légèrement.

    Eden dansa avec Ivy tout le reste de la matinée jusqu'en début d'après-midi. Ruben rentra aux alentours de 14h. Eden était partie chez des amis, elle avait un anniversaire cet après-midi-là et ne fut donc pas là pour le retour de son frère. Ce dernier par reflexe alla dans sa chambre et s'étendit sur son lit. Il était crevé.

    Après le départ d'Eden, Ivy était restée dans la chambre, allongée sur le lit, son casque vissé sur les oreilles, écoutant de la musique. Elle avait vraiment besoin de se vider la tête. Soudain, elle fut sortie de ses rêveries quand elle eut l'impression que quelqu'un s'affalait sur elle.

     

    - Hmprh, tu n'es pas vraiment un poids plume, dit-elle à Ruben avec un sourire.

    Ruben sursauta en entendant sa cousine et se déplaça.

    - Merde, désolé dit-il en se plaçant près de sa cousine l'enlaçant. Qu'est-ce que tu fiches dans ma chambre ? Je te manquais tant que ça ? Il était encore un peu groggy des médocs que lui avait filer les médecins et donc un peu confus.

    - Ruben, tu as oublié que tu m'as prêté ta chambre pour la semaine, dit-elle avec un petit sourire

    - Ah ouais. Mon lit me manque. Je squatte ma chambre du coup, dit-il alors avec logique enfouissant son visage dans les cheveux de sa cousine.

    - Mais il n'y a pas de soucis, tu peux squatter quand tu veux, dit-elle avec un sourire avant de passer la main dans les cheveux de son cousin, jouant avec quelques mèches folles.

    Ruben sourit, il déposa un baiser dans le cou d'Ivy, s'enivrant de son parfum. Ivy frissonna au contact de son cousin.

    - Ruben... Arrête, ce n'est pas une bonne idée.

    Ruben soupira,

    - Je sais... mais..., il embrassa encore son cou, j'ai envie de faire ça depuis des mois...

    - On peut pas..., dit-elle dans un soupir.

    - Pourquoi... on l'a déjà fait une fois... murmura-t-il a son oreille, la voix rendue rauque par le désir.

    - Oui mais, à cette époque, on ne savait pas qu'on était cousin.

    Ruben soupira, avant de rouler au-dessus d'Ivy. Il avait un besoin d'elle qu'il ne s'expliquait pas...

    - Ruben, soupira-t-elle, Arrête, sinon je ne vais pas pouvoir dire non...

    - J'ai pas envie de m'arrêter..., dit-il se collant contre elle, lui faisant sentir son érection.

    N'y tenant plus, Ivy passa ses mains derrière la nuque de Ruben avant de l'embrasser langoureusement.

     

    Ruben soupira contre ses lèvres l'embrassant avec passion. Il glissa ses mains sous son t-shirt, fermant par la seule force de sa pensée le verrou de sa porte. Il ne tenait pas à être déranger. Ruben laissa libre cours à sa passion. Il embrassa Ivy laissant sa bouche descendre le long de son cou tandis que des mains il caressait les seins de la jeune fille. Allant doucement mais sûrement retirer son soutient gorge. Une fois cela fait il titilla la pointe de ses seins du bout des doigts avant de le lui faire quitter son T-Shirt. Elle se cambrant sous lui, le souffle court lorsque ses lèvres se posèrent sur sa poitrine nue. Il joua un long moment avec avant de lentement descendre vers son bas ventre lui retirant le bas qu'elle avait enfiler ainsi que sa culotte. Il la goûta des lèvres. Ivy se mordit les lèvres pour se retenir de crier lorsque du bout de la langue il l'a conduit vers l’orgasme.

    Puis elle bascula. Le faisant passer sous elle. Elle entreprit de le déshabiller, lui rendant baiser pour baiser avant de lentement descendre vers son bas ventre. Regardant avec gourmandise son membre dressé. Elle avait tellement envie de lui !

    Elle le prit en bouche un sourire se formant sur ses lèvres quand elle sentit les mains de Ruben dans ses cheveux. Elle l’excita tant qu'il crut qu'il allait jouir dans sa bouche.

    - Ivy... Grogna-t-il, il lui tendit le préservatif qu'il avait fait apparaître un instant plutôt. Elle le lui enfila puis il la fit remonter capturant ses lèvres d'un baiser brûlant avant de s’enfoncer en elle.

     

    Ils jouirent dans un ensemble peu de temps après. Ivy s’écroula sur lui pantelante. Ruben la respiration haletante caressait le dos de la jeune femme. Ivy se laissa tomber sur son dos avant de porter ses mains à sa tête en soupirant. Mais quelle connerie ils venaient de faire ? Encore ? Elle ne voulait pas que cela arrive, après tout c'était son cousin, c'était malsain. Mais, elle n'arrivait pas à se refuser à lui et d'une étrange manière, dans les bras de Ruben, elle se sentait plus vivante qu'elle ne l'avait jamais été. Elle soupira, non, elle ne devait pas commencer à avoir des sentiments, encore moins si ceux-là étaient pour son cousin. Avoir des sentiments c'étaient pour les faibles, elle ne devait rien laisser paraître et rester de glace.

    Ruben caressa le ventre la regardant. Il avait l’impression de planer. Encore à moitié par les médocs où était-ce parce qu'il n’y avait qu’avec elle qu'il ressentait autant ? Qu'il avait vraiment l’impression d’avoir une connexion avec elle lorsqu'ils faisaient l’amour ? Oui l’amour et pas de la simple baise comme il avait pu le faire avec d’autres avant de la connaître.

     

    Je suis dans la merde pensa le jeune homme en soupirant. Mais une merde qui me fait vachement prendre mon pied continua une petite voix qu'il ne connaissait que trop bien.

    - Tu vas bien ? Demanda-t-il finalement après un moment de silence.

    - Oui et non... On peut pas continuer comme ça.

    Ruben soupira

    - Je sais... mais ça va être difficile...

    - On n’a pas vraiment le choix ...

    - Je sais... murmura-t-il en se serra contre elle enfouissant son visage dans son cou.

    Ivy soupira avant de se lever pour se rhabiller. Elle se sentait complètement paumé entre son cousin et ce qu'elle avait appris plus tôt ...

    Ruben regarda sa cousine s'habiller avant de se décider à attraper un bas de pyjama qu'il enfila à la va vite. Il voyait bien qu'elle avait l'air perturbé mais ne savait que dire pour la rassurer...

    En s’abaissant pour ramasser ses affaires, Ivy grimaça. Son père l'avait vraiment pas loupé et elle avait mal aux côtes. Toutefois, elle essaya de ne rien laisser paraître

    Ruben se redressant en voyant Ivy grimacer. Il se redressa l'observant

    - Ivy... ? Tout va bien ?

    - Oui ne t'en fais pas.

    Ruben se leva posant une main sur les côtes d'Ivy. Il la senti se raidir sous des doigts.

    - Ivy... ne me mens pas...

    Ruben soupira,

    - Mhm... Tu ferais mieux de mettre un bandage sur tes côtes en tous les cas.

    Il avait un don de guérison et sentait simplement en touchant où les personnes étaient blessées. Il caressa sa joue. Tu n'arriveras pas à me cacher si tu es blessée... La joue de la jeune femme devint légèrement chaude tandis que la douleur refluait.

    - C'est compliqué...

    - Mouais. Comment tu t'es fait ça ? Dit-il appliquant sa main sur ses côtes, cette dernière s'illuminant d'une légère lueur dorée, la même sensation de chaleur envahissant la jeune femme face à lui.

    - Je n'ai pas vraiment envie d'en parler ...

    - Mhm.

    - S'il te plaît Ruben...

    - Quoi ? Je dois me réjouir que tu prennes des coups ?

    - C'est mon problème...

    Ruben soupira mais ne dit rien de plus ne voulant pas s'énerver. Ivy lui fit un petit sourire avant de sortir de la chambre.

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  • Commentaires

    1
    Mardi 10 Décembre 2019 à 20:42

    "Après avoir couché avec Valentin, qui n'était pas vraiment un saint," je me fais toujours rire, j'ai toujours le même humour de merde.

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