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    Pas par Eden, eut-il envie de dire. Non, Eden ne doit pas l'approcher, et encore moins lui parler, William et sa bande ne la laisserait pas, c'est dangereux.

    Mais au lieu de lui dire ça, il se tut et hocha simplement la tête, continuant de balancer ses jambes dans le vide. Et il se mit à attendre. Une minute, puis deux, puis cinq. Joachim ne semblait pas revenir. Il se leva, étira ses jambes, et commença à partir.

     

    Eden arriva en courant, sans regarder où elle allait une fois qu'elle fut arrivée dans le parc. Elle courut avant de trébucher, tombant sur sol, au milieu du chemin. Elle sanglota. C'était injuste. Tellement injuste. Pourquoi ? Elle ne comprenait pas pourquoi tout cela arrivait à sa famille.

    Tandis qu'il s'en allait, Sam entendit un bruit lourd, puis des sanglots. Inquiet, il se retourna, pour voir si la personne allait bien. Il reconnut immédiatement Eden. Comment ne pas la reconnaître, avec ses cheveux si caractéristiques et sa frêle allure. Il voulut s'élancer vers elle, puis se retint. Il s'était tellement habitué à ne plus avoir le droit de la voir. Mais ici... Ici, William et sa bande ne s'y trouvaient pas. Il n'y avait pas de danger. Et ça faisait tellement, tellement longtemps qu'il ne lui avait pas parlé...

    - E-Eden ? Appela-t-il doucement en s'approchant.

    C'était étrange de prononcer son nom en sa présence. De l'appeler. Etrange et agréable.

    Éden releva la tête en entendant son prénom. La vue brouillée par les larmes elle ne reconnut pas de suite Samiael de physique, mais à la voix.

    - Sa...Samiael ? bredouilla-t-elle, les yeux rougis par les larmes.

    Son cœur cessa de battre une seconde. Il avait oublié à quel point il aimait entendre son prénom sortir de la bouche de son amie. Il voulut la prendre dans ses bras, la serrer fort, mais il se retint. Elle le détestait sans doute pour tout ce qu'il avait fait. A la place, il demanda juste :

    - Ca va ? Je t'ai entendue tomber, tu t'es pas fait mal ?

    Éden ne savait même pas répondre,

    - Non... Je... Je sais pas...bredouilla-t-elle. Les sentiments se mélangeaient dans la tête de la fillette colère, joie de le revoir, tristesse. Les larmes glissèrent sur ses joues sans pouvoir les retenir. Elle se redressa assise à même le sol. Ses genoux et ses bras écorchés presque à saigner.

    - Qu... Qu'est-ce que tu fais la ? Demanda-t-elle essayant de paraître froide sans y parvenir. Elle voulait lui en vouloir sans réussir, trop heureuse qu'il lui adresse la parole.

    - Eh bien, je... commença-t-il, peu certain de s'il devait révéler qu'il avait eu une entrevue avec son frère.

    Puis il décida qu'il pouvait, Joachim ne lui ayant rien dit à ce propos.

    - Ton frère voulait me voir, lâcha-t-il simplement, se forçant à ne pas paraître trop heureux de lui parler.

    - Mon frère...? Elle pâlit, il ne t à rien fait ? Demanda-t-elle.

    - Non, t'inquiète pas, il voulait juste me dire que...

    Il s'arrêta, hésitant.

    - Que j'étais un chasseur-né, finit-il de sa voix la plus basse, souhaitant qu'elle ne l'entende pas.

    Éden le regarda et son visage se décomposa, les larmes redoublant sur ses joues. Dans son esprit tout se confondait, se mélangeait alors même qu'elle aurait été capable de faire la différence et de se réjouir pour son ami, là elle en était incapable. Le visage de Sam se tordit. Il était confus, Eden semblait terriblement mal, et il n'y tint plus. Il l'enveloppa dans ses bras et la serra fort contre sa poitrine, lui caressant tendrement les cheveux.

    - Eden, qu'est-ce qu'il se passe ?

    La fillette s'accrocha à son ami comme à une boue de sauvetage, hoquetant en pleurant essayant de se calmer. Après un moment qui parut interminable, elle finit par articuler,

    - Ruben... il... va mourir...., alors que des larmes roulaient sur ses joues. Avant de tout lui raconté, sa cousine, la morsure de Valentin, tout.

    Il en avait vaguement entendu parler. Mais jamais il ne s'était imaginé que l'humaine était la cousine d'Eden, et qu'elle devrait mourir pour ça. Ou que quelqu'un le devrait. Il trouvait ça injuste. Elle ne l'avait jamais voulu. C'était contre son gré. C'était injuste que Ruben meure pour ça. C'était injuste qu'Eden soit triste pour ça.

    Mais il ne pouvait rien faire. Il n'était qu'un petit garçon. Il n'arrivait même pas à être en colère contre cette injustice. Il était juste triste de voir son amie dans cet état.

    - Je suis désolé, souffla-t-il, ne sachant que dire d'autre.

    Eden pleura un long moment avant que fatiguée, elle ne les téléporte chez elle, sans même lui demander. Elle ne voulait pas être seule... elle voulait encore profiter de ce semblant d'amitié que lui offrait Samiael, même si ce n'était que mensonge.

     

    Joachim était dans sa chambre allongé en travers de son lit. Il semblait amorphe. Ses yeux étaient rouges. Dans la sécurité toute relative de sa chambre il s'était laissé aller mais il s'en voulait. Comment pouvait-il se laisser aller à pleurer ? Il avait complètement oublié Samiael, tant pis. Il le contacterait plus tard… Pour l’instant il devait se ressaisir, dans quelques heures… il allait perdre son jumeau, une partie de lui. Cette présence qui avait toujours été là, au fond de lui, comme un bruit en arrière fond, les vannes, les pitreries de son jumeau lui manquaient déjà. Il avait l’impression que leurs liens étaient étouffés depuis qu’il était enfermé dans le sous-sol du conseil.

     

    Ivy avait fini par rejoindre la chambre de Ruben et se laissa tomber sur le lit. Elle se sentait vide et n'avait plus envie de quitter ses draps qui portait l'odeur du jeune homme,

    La nuit tomba, et Ulysse toqua à toutes les portes.

    - Descendez les enfants... dit-il. Il n'eut pas de réponse à celle d'Eden et ouvrit pour découvrir que sa fille était profondément endormie et... qu'elle n'était pas seule un petit garçon était avec elle. Il se leva d'un bond du sol où il était assis et regarda l'homme.

    - Ne me dénoncer pas... dit-il d'une voix si basse qu’Ulysse crut imaginer sa présence.

    - Je ne dirais rien mais... Tes parents vont s'inquiéter mon garçon. Je vais te ramener chez toi.

    Eden s’éveilla en entendant la voix de son père, elle n’avait même pas souvenir de s’être endormie.

    - Est... Est ce qu'il peut rester papa... ? Demanda Eden de sa petite voix cassée.

    - Pas ce soir. Tu ne nous as pas prévenu que tu avais un ami... et ses parents vont se demander où il est.

    Eden baissa la tête en s’asseyant sur le bord de son lit mais compris.

    Elle dit au revoir a Samiael qui suivit docilement Ulysse jusqu’au rez-de-chaussée.

    - Samiael ? Dit Beth surprise en le voyant descendre à la suite de son mari.

    - Il était assis par terre à côté d’Eden qui dormait.

    Beth soupira,

    - Tu vas encore t’attirer des ennuis bonhomme... dit-elle d'une voix douce.

    Samiael haussa les épaules, pour le moment il s’en fichait. Tant que les autres ne le découvraient pas.

    - Ne dites rien...

    - Tu sais bien que nous ne dirons rien. Mais viendra un jour où vous aurez des ennuis...

    - Je vais le ramener, dit Ulysse.

    Beth hocha la tête puis les regarda partir. Elle attendit que les enfants descendent. Eden fut la première avec son grand-père à descendre.

    Ivy avait bien entendu qu'il était temps de partir mais, elle n'en avait pas envie, elle s'enfonça un peu plus dans les draps

    Joachim se leva et toqua à la porte de la chambre de Ruben.

    - Ivy... vient... tu le regretteras toute ta vie sinon.

    - Je n'ai pas envie de le voir partir..., dit-elle en pleurs.

    - On... on va juste lui dire au revoir... Tu n'es pas obligé de rester après ça... On a tous un moment seul avec lui dit-il.

    Ivy soupira.

    - J'arrive, j'ai encore besoin de quelques minutes.

    Joachim hocha la tête avant de se souvenir qu'elle ne pouvait pas le voir.

    - Cinq minutes. Après on devrait y aller.

    Il passa à la salle de bain se passer de l'eau sur le visage avant de descendre.

    - Ivy ? Demanda Beth.

    - Elle arrive. Elle a besoin de quelques instants.

    Ivy se leva et alla à la salle de bain, s'observant dans le miroir. Tout son maquillage avait coulé, elle avait les yeux rouges et gonflé, elle avait une tête à faire peur. Elle se démaquilla avant de passer de l'eau sur son visage et descendre dans le hall.

     

    Beth la regarda et lui sourit tristement. Puis Ulysse arriva et ils se rendirent dans le bâtiment. L’ancien les attendait il les fit descendre puis ils allèrent un par un parler avec Ruben durant une dizaine de minute.

    Ivy attendait, se rongeant les ongles, inquiète. Puis quand se fut son tour d'aller voir Ruben, elle se dépêcha de le retrouver.

    - Ruben, dit-elle, la voix gorgée de larmes en de tomber dans ses bras

    Ruben se leva en voyant Ivy arriver. Il la serra contre lui.

    - Ivy. Il se gorgea de son odeur. Je t'aime Ivy, murmura-t-il à son oreille en baissant sa tête dans la chevelure rousse de la belle jeune femme.

    Ivy embrassa Ruben avant de nicher sa tête contre son cou en larme.

    - Je t'aime aussi Ruben ... Je ne veux pas que tu fasses ça, pas pour moi...

    - Je ne veux pas que tu meures Ivy. Tu dois vivre à tout prix. Il la serra contre lui, lui caressant le dos. Ma famille sera là pour toi, je te le promets. Ils t’expliqueront tout. Son cœur battait fort dans sa poitrine.

    - Je suis désolé que ça se termine comme ça Ivy... murmura-t-il.

    - Il y a plus de gens qui tiennent à toi que moi Ruben. Tu as une famille aimante, des amis...

    - Rien de tout ça ne m'aidera si tu n'es plus là Ivy. Tu as droit à ta part de bonheur aussi. Il caressa sa joue, je serais toujours là. Ou que tu sois je serais là, je te le promets.

    - Je ne sais pas si j'arriverais à l'être sans toi, dit-elle en essuyant les larmes coulant sur ses joues.

    Il toucha le cœur de la jeune femme de sa main.

    - Je serais toujours là. Je veillerais toujours sur toi depuis l’autre monde. Je te le promets... Une chaleur envahi les doigts du jeune homme se communicant a la jeune femme. Il pâlit puis sourit. La serrant contre lui.

    - Je t'aime. Tu ne seras jamais seule je te le promets.

    - Tu es sûr que tu ne veux pas qu'on parte tous les deux ? En vadrouille ?

    - Je t'ai déjà expliqué Ivy... Je ne peux plus. Il l'embrassa.

    - Je n'ai pas envie que tu partes...

    - Je ne vais pas très loin, on se retrouva vite. Tu n’auras même pas le temps de dire ouf, dit-il en souriant.

    Ivy sourit doucement.

    - Je t'aime, dit-elle avant de l'embrasser.

    Ruben l'embrassa passionnément. On toqua alors à la porte, et le sourire de Ruben vacilla. On venait le chercher.

    Ivy s'accrocha à Ruben, sachant que c'était la dernière fois qu'elle allait le voir. Ruben la serra contre lui murmurant contre son oreille.

    - A bientôt princesse... murmura-t-il en l'embrassant une dernière fois avant de l'encourager à sortir.

    Et comme ça, il était parti, aussitôt Ivy sentit un grand vide s'emparer d'elle et les larmes recommencèrent à couler le long de ses joues

    Joachim tomba à genoux en posant une main sur son cœur. Il respira vite et son grand-père se précipita vers lui tout sa mère. Ulysse serra sa cadette dans ses bras et regarda Ivy.

     

    Dans la pièce, Ruben tombait au sol sans bruit, sans qu'une seule goutte de sang ne soit versée. Il semblait simplement s'être évanoui, mais l'ancien avait pris sa vie. Il ressorti après avoir allongé le jeune homme sur son lit. Il détestait son travail. Il détestait ce qui arrivait à ce jeune homme, mais surtout il détestait l'avenir qu'il voyait pour la jeune rousse. Ou celui d'Eden. La petite était dangereuse, pour l'instant le monde n'en était pas menacer, bien au contraire mais que se passerait-il si elle déviait ? Il soupira avant de sortir.

    - Voulez-vous que l'on transporte le corps pour l'enterrez? demanda-t-il à Ulysse.

    Ce dernier jeta un coup d'œil à sa femme, elle était à genoux, la tête de son aîné posé sur ceux-ci, caressant ses cheveux. Il hocha la tête avant de murmurer,

    - Faites... S'il vous plait... Joachim...

    - Il ne mourra pas, dit l'Ancien, il est fort... Je peux juste rendre la souffrance supportable. Il va dormir pendant trois jours cependant.

    Ulysse hocha la tête, toujours en serrant sa cadette qui pleurait à chaude larmes contre lui. Ivy sentit un vide l'envahir, elle avait perdu une partie de son âme, elle le sentait. Quand le corps de Ruben arriva, elle s'éloigna, n'osant pas regarder.

     

    L'ancien toucha le front de Joachim qui s'affaissa alors, laissant place à un silence oppressant seulement coupé par les gémissements d'Eden qui tentait de retenir ces sanglots. Beth regarda son père, qui pourtant âgé souleva son dernier fils avec facilité, et parti dans la voiture avec l'ancien. Il fallait qu'il lui indique où emmener le corps.

    Ulysse confia Eden à sa mère, et se tourna vers sa nièce. Elle semblait amorphe, il lui toucha doucement l'épaule.

    - Ivy... ? murmura-t-il doucement.

    Ivy se recourba un peu plus sur elle-même, ignorant qu'on venait de lui parler Ulysse regarda sa nièce peiné, malgré les années il n'était pas devenu plus doué que ça pour consoler les gens même si Beth lui affirmait le contraire. Il attira sa nièce dans ses bras et lui frotta le dos,

    - Pleure ma grande, ça ne peut te faire que du bien...

    Ivy serra son oncle dans ses bras avant d'éclater en sanglot. Qu'est-ce qu'elle allait faire maintenant ?

    Ulysse lui frotta le dos. Il savait que la jeune femme était très proche de Ruben, il n'imaginait pas à quel point cependant. Il chercha des mots qui pourraient la réconforter mais n'en trouva aucun, comment pourrait-il alors que lui-même n'arrivait pas à réaliser qu'on lui avait enlevé son fils ? La chair de sa chair ?

    Ivy s'écarta d'Ulysse.

     - Je... Je ne sais pas ce que je vais faire sans lui .

    Ulysse regarda sa nièce, posant des mains sur chacune de ses épaules dit,

    - Ne pas gâcher la chance qu'il t'a offerte serrait une bonne idée... Mais, je pense qu'on va tous avoir besoin de temps Ivy. Ça viendra, on retrouva la force de continuer à avancer... Et il n'est pas totalement parti tu sais, il sera toujours un peu avec nous, dit-il avec un triste sourit. Ses yeux devenaient brillants alors qu'il commençait à véritablement comprendre que son fils ne serait plus avec eux. Il se retint de pleurer devant sa nièce cependant, elle avait besoin de stabilité.

    Ivy secoua la tête,

    - Ce n'est pas pareil... Je..., elle ne savais pas quoi dire.

    - Tu ? dit-il en la regardant doucement.

    Ivy secoua la tête,

    - Non, rien ...

    Ulysse la regarda mais n'ajouta rien d'autre que,

    - Viens... on va rentrer.

    Ivy hocha la tête avant de rejoindre la voiture, sans ajouter un mot.

     

    Les jours suivant passèrent comme dans du brouillard, Beth et Ulysse préparaient l’enterrement de Ruben. Aux yeux des humains il était mort d'une crise cardiaque. Il était certes jeune mais au vu des circonstances de sa naissance personne n'en fut surpris.

    L’enterrement se déroula en famille exclusivement. Les seules présences étrangères étaient celle de Lucy et d'Eva et son petit frère. Même le clan merlinois ne s’était pas déplacé pour assister aux funérailles. La famille n’y avait pas tenu et tous avait leur propre obligation de leur côté, les situations étaient tendus au quatre coin du pays.

    Ivy resta à part, depuis quelques jours, elle était absente. Physiquement, elle était là mais son esprit était détruit et elle ne faisait plus qu'acte de présence. Si Ruben n'avait pas donné la vie pour la sienne, ça fait depuis longtemps qu'elle aurait essayé de mettre fin à ses jours. Elle était devenue un zombie

    Toute la famille semblait comme endormie. Eden regardait les photos de son frère, où il était tous ensembles. Elle se leva et alla dans la chambre de Ruben. Elle toqua et entra.

    - Tu veux regarder les photos avec moi ? Demanda Eden d'une petite voix triste en s'asseyant près de sa cousine.

     

    Ivy avait rejoint immédiatement la chambre de Ruben après l'enterrement. Elle ne quittait plus la pièce depuis son décès, outre que pour se nourrir, se laver ou aller aux toilettes. Le reste du temps, elle était juste allongée dans le lit. Au bout d'un moment on toqua à la porte et la petite voix d'Eden se fit entendre.

    - Si tu veux..., dit-elle d'une voix lasse, répondant à la question de sa cousine.

    Eden sortit les photos de famille et les étala  sur le lit. Beaucoup était de Ruben et Joachim ou Eden et Ruben, d’eux trois et plus récemment de Ruben et Ivy. Eden se lova contre sa cousine et se força à raconter les différentes histoires de leur photo.

    - Là... dit-elle en prenant la photo où il était tous les deux avec Ruben, c'était à mon anniversaire... elle sentit les larmes lui serrer la gorge et s’arrêta. Réalisant que plus jamais son frère ne lui fêterait son anniversaire et qu’elle ne recevrait plus jamais ses petites créations en bois.

    Ivy regardait les photos silencieusement, n'ajoutant rien. Au fur et à mesure qu'Eden montrait les photos, elle sentait les larmes lui monter aux yeux. Elle ramassa une des photos posées sur le lit, dessus apparaissait Ruben et elle, en train de discuter, souriants et bien insouciants à l'époque. C'était une photo prise à la voler mais, elle trouvait qu'ils étaient tellement beaux sur la photo. Ne résistant plus, elle laissa les larmes couler sur ses yeux. Eden fondit en larmes à son tour. Elle n'arrivait pas à y croire.

    - Je m'attends toujours à le voir pousser la porte et rentrer, chouina la fillette. Je déteste les O'Connor.... Je déteste Valentin !

    - Moi aussi, dit-elle la voix éraillée par les larmes.

    Eden se blottit contre elle, pleurant alors à chaude larmes. Ivy ne dit rien, caressant les cheveux de la jeune fille.

     

    Après un long moment, Eden s'endormit finalement épuisée par ses larmes. Ivy soupira, continuant à caresser les cheveux d'Eden. Elle comprenait tellement la douleur de la jeune fille.

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    Mercredi 11 Décembre 2019 à 12:19
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